Le péché

Toutes les grandes religions du monde sont nées avec le désir de se débarrasser de la conscience du péché. D’autres croyants aussi essaient de la faire taire en faisant pénitence, des pèlerinages ou en donnant de l’argent aux plus démunis de la société. Dans toutes les religions non-Chrétiennes, le péché est considéré comme un acte, là où le Christianisme affirme qu’il fait partie de la nature de l’homme et qu’on ne peut, par conséquent, pas l’éviter.

Les adeptes des autres religions croient qu’en observant des lois et des traditions, ils seront gardés du mal. Les lois n’ont pas le pouvoir de préserver les hommes du péché. Certes, elles peuvent parfois les empêcher de commettre des péchés visibles, mais elles ne les empêcheront jamais de commettre des péchés intérieurs. Car aucune loi ne peut purifier le cœur de l’homme de ses désirs impurs. Le seul espoir de l’homme se trouve dans un Sauveur.

La Parole de Dieu dit :
Romains 3 : 23 «23Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » LSG 

Nous avons tous péché et nous sommes tous privés de la gloire de Dieu, car nous avons tous, au moins sur un point, transgressé Sa loi.

Péché signifie « rater la cible ». Ce terme fait référence à une erreur, à un manquement. Le péché est présent dans n’importe quel contexte humain. Rien ne peut l’éradiquer, ni l’instruction, ni une bonne éducation, ni la richesse, ni l’hygiène, ni même la religion. Toute pensée, parole ou action, même bonne, est entachée de péché.

Le péché ne consiste pas seulement à transgresser un commandement divin. Est péché tout ce qui, dans notre vie, n’est pas en conformité avec la volonté de Dieu révélée dans la Bible. Le péché ne se limite donc pas à faire ce qui est mal; c’est aussi omettre de faire ce qui est bien. C’est négliger d’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée et de toute notre force (Marc 12 : 30). C’est négliger d’aimer notre prochain comme nous-mêmes (Marc 12 : 31).

Marc 12 : 30-31 « 30Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. 31Voici le second: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. » LSG

C’est manquer de persévérer jusqu’à la fin, de refuser de partager l’Évangile chaque fois que l’occasion se présente, de ne pas venir en aide à notre frère quand il est dans le besoin.

Qui parmi nous peut encore dire qu’il n’a pas de péché (1 Jean 1 : 8) ?

1 Jean 1 : 8 «8Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. » LSG 

La plupart des hommes et des femmes qui nous entourent paraissent convenables et ne semblent pas injustes. Pourtant, tous les hommes sont injustes car ils s’aiment davantage qu’ils n’aiment Dieu. Aux yeux de Dieu, la priorité que l’homme accorde à sa propre volonté est le principal et le plus grand des péchés.

Apprenons à nous voir comme Dieu nous voit. L’une des ruses de Satan consiste à nous séduire, à nous rendre aveugles devant notre propre péché et notre méchanceté.

Pour ce qui est des Chrétiens, la grande majorité d’eux ne commettent pas de crimes, ne volent pas et ne se livrent pas à la débauche. En revanche, d’autres péchés, ceux cités en 1 Pierre 2 : 1, sont fréquents chez eux.

1 Pierre 2 : 1 « 1Rejetant donc toute malice et toute ruse, la dissimulation, l’envie, et toute médisance » LSG

On peut parfaitement pécher sans être dans l’immoralité.

Le péché est grave; s’il ne l’était pas, Jésus ne serait pas venu mourir sur la Croix pour les péchés de l’humanité.

Quelles sont les conséquences du péché ? Nous sommes privés de la gloire de Dieu. A cause du péché, l’homme meurt spirituellement et la conséquence de cette mort spirituelle est la mort physique.

La Parole de Dieu affirme qu’aucun homme ne peut se libérer du péché sans Jésus-Christ. La réponse au péché, c’était la Croix de Jésus. Le salut du Christianisme, basé sur la Bible, est la proposition gratuite de vie et d’espérance en Christ. Certains acceptent cette offre, par la foi, et d’autres la rejettent. L’homme est libre moralement; il a la capacité et le droit de faire ses propres choix. Il peut choisir d’accepter Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur ou de Le rejeter. C’est ce qu’on appelle le libre-arbitre.

Adam était le chef de file de l’ancienne humanité charnelle; Christ, Lui, est le chef de file de la nouvelle humanité spirituelle, la semence de cette nouvelle humanité.

Jésus-Christ nous a affranchis du péché. Cela ne veut pas dire que nous ne pêcherons plus jamais, mais plutôt que le péché ne peut plus nous dominer, que nous avons désormais la force d’y renoncer. Quand nous péchons, notre position avec Dieu ne change pas, mais c’est notre marche avec Lui qui est interrompue. Quand nous avons péché, plutôt que de nous cacher, nous devrions courir vers Dieu pour implorer Son pardon.

Car en Christ, Dieu a pardonné nos péchés
En vertu de la perfection de l’offrande de Jésus-Christ, Dieu pardonne les péchés d’une manière si complète qu’Il cesse de s’en souvenir ! Notre passé n’existe plus, c’est Dieu Lui-même qui affirme qu’Il l’a effacé.

Hébreux 10 : 17 « 17Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. » LSG

Dieu déclare justes ceux qui mettent leur confiance en l’œuvre de Son Fils Jésus-Christ. Et le point culminant de cette œuvre, c’est la Croix.

Le Sang de Jésus – La Croix

Le sang des animaux, dans l’Ancien Testament, servait à couvrir le péché mais il ne pouvait pas l’enlever définitivement. Aucun sacrifice d’animal n’est plus nécessaire depuis la venue de Jésus-Christ et Sa mort sur la Croix; car là où le sang des animaux ne couvrait que les péchés, celui de Jésus les a tous effacés et a établi pour nous une justice éternelle. Le Seigneur a expié tous nos péchés !

L’œuvre de la Croix, le sacrifice d’expiation de Jésus-Christ, a restauré notre relation avec Dieu.

Le sacrifice d’expiation – La propitiation

Dieu a destiné Christ comme victime expiatoire pour les péchés de l’humanité (Romains 3 : 25).

Romains 3 : 25 « 25C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience » LSG

L’expression « victime expiatoire » est traduite par « propitiation » dans certaines versions de la Bible. Le sacrifice d’expiation permet à une personne de se charger des péchés de toutes les autres. Une fois que cette personne a été frappée à cause de leurs péchés, ceux-ci ne peuvent plus leur être reprochés; tous sont devenus en règle avec Dieu.

Faire la propitiation, c’est rendre Dieu propice, c’est-à-dire apaiser Sa colère. Lorsque Jésus est mort sur la Croix, Il a satisfait aux saintes et justes exigences de Dieu. Car la sanction dont Dieu frappe le péché, c’est la mort.

Romains 6 : 23 « 23Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » LSG

Parce que Dieu est juste, Il devait sanctionner le péché: le nôtre. Christ s’étant substitué à nous, il a fallu qu’Il meure. C’est pour montrer Sa justice que Dieu a puni Christ, à cause de nos péchés. C’est pour cela que nous pouvons affirmer que Jésus-Christ est notre propitiation, ou notre « moyen d’expiation ». A la Croix, Il a payé pour nos péchés, que Dieu ne nous imputera plus !

A la Croix, s’est opérée une substitution pénale : Jésus a subi à notre place la sanction que méritaient nos péchés. A la Croix, s’est également opéré un transfert, celui de nos péchés sur Jésus et celui de Sa justice sur nous. L’apôtre Paul le formule mieux que quiconque lorsqu’il écrit: «Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu.»

2 Corinthiens 5 : 21 « 21Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » LSG

Par la foi en Jésus-Christ, en Sa mort, nous sommes déclarés justes.
Sa justice nous a été imputée.

Pourquoi Seul Jésus pouvait restaurer la relation entre Dieu et l’homme

Le salut est basé sur le fait que l’homme a été coupé de Dieu et qu’il était éternellement perdu. Pour être racheté, il avait absolument besoin d’un Sauveur. Ce Sauveur, c’est Jésus-Christ, venu dans le monde pour le salut de l’humanité perdue. Lui Seul, pleinement homme et pleinement Dieu, pouvait accomplir cette œuvre. Car seul un homme devait subir le châtiment, en réparation du mal commis par l’homme (Adam); mais seul Dieu pouvait accomplir cette réparation, Lui seul pouvant répondre aux exigences de Sa sainteté. Or, Jésus, pleinement Dieu et pleinement homme, réunissait le devoir humain et le pouvoir divin.

Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et les hommes car Lui seul a définitivement réglé la question du péché par Son sacrifice; aussi, est-Il le seul qui puisse nous conduire à Dieu.

1 Timothée 2 : 5-6 « 5Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, 6qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. » LSG

Christ est mort pour le monde entier; le monde entier est donc potentiellement sauvé, mais pour l’être réellement, encore faut-il accepter Christ. Face à la grâce de Dieu, l’homme doit manifester sa foi.

Le salut appartient à tous les hommes. Pourquoi ne sont-ils pas tous sauvés, alors ? Soit parce que personne ne leur en a parlé, et donc qu’ils ne savent rien du salut; soit parce que quelqu’un leur a parlé du salut qui est en Jésus-Christ, mais qu’ils n’y ont pas cru et ne L’ont pas accepté.

Le péché qui mène à la mort éternelle
Il existe un péché qui mène à la mort éternelle :

Hébreux 6 : 4-6 « 4Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, 5qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, 6et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. » LSG

Ce péché, c’est d’avoir cru à Jésus-Christ et de Le rejeter ensuite de façon délibérée.

Hébreux 10 : 26-29 «26Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, 27mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. 28Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; 29de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce? » LSG