La vieillesse

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Le statut de la vieillesse, dans notre société moderne, est bien différent de ce qu’il était il y a encore quelques décennies de cela. Autrefois, c’était les aînés qui transmettaient la connaissance, les coutumes et les traditions et c’était auprès d’eux que les plus jeunes allaient chercher les directives. Cela est aussi vrai dans les Saintes Écritures. Les aînés, les anciens, y sont présentés comme ceux qui sont censés être sages et avoir du discernement. Le Psalmiste, puis le jeune Elihu dans le livre de Job, nous font néanmoins comprendre que c’est avant tout l’obéissance à la Parole de Dieu qui est un gage d’intelligence.

Psaume 119 : 100 « 100J’ai plus d’intelligence que les vieillards, Car j’observe tes ordonnances. » LSG

Job 32:9 « 9Ce n’est pas l’âge qui procure la sagesse, Ce n’est pas la vieillesse qui rend capable de juger. » LSG

L’idéal, dans la société moderne tournée vers l’avenir, est devant et non derrière nous. Le présupposé est que l’avenir sera meilleur que le passé. Une telle pensée valorise la jeunesse et le statut des aînés s’en trouve, du même coup, dévalorisé.

Quand nos parents ne peuvent plus vivre seuls, nous devrions les aider car nous leur sommes redevables des soins dont ils nous ont entourés (1 Timothée 5 : 4 et 8).

1 Timothée 5 : 4 « 4Si une veuve a des enfants ou des petits-enfants, qu’ils apprennent avant tout à exercer la piété envers leur propre famille, et à rendre à leurs parents ce qu’ils ont reçu d’eux; car cela est agréable à Dieu. » LSG

1 Timothée 5 : 8 « 8Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. » LSG

Servir Dieu, concrètement, c’est aussi servir nos parents qui se trouvent dans le besoin, en prenant, par exemple, notre mère devenue veuve à nos côtés. Nous le faisons aussi pour Dieu, pour Lui être agréables, et Sa bénédiction ne manquera pas de reposer sur nous. Lorsque Jésus était sur la Croix, Il vit Sa mère, probablement veuve, et la confia au disciple qu’Il aimait qui se trouvait auprès d’elle. Il demanda à l’apôtre Jean de la considérer comme sa propre mère. Et dès ce moment, le disciple la prit chez lui (Jean 19 : 26-27).

Jean 19 : 26-27 « 26Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils. 27Puis il dit au disciple: Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. » LSG

Si une famille n’arrive pas à prendre soin de ses aînés, l’Église devrait pouvoir prendre la relève. Cela apparaît clairement dans les Écritures où il est question des veuves, et particulièrement de celles qui sont âgées et qui ont dignement servi le Seigneur (1 Timothée 5 : 1-16).

D’une manière générale, les aînés devraient être traités dans l’Église comme des pères et des mères, avec la même considération. L’Église fonctionne comme une famille, avec le même type d’obligations entre ses membres que dans une famille « classique » où plusieurs générations se côtoient.

Les Chrétiens âgés ont aussi un rôle à jouer pour enseigner « les choses de Dieu » aux plus jeunes. Ils peuvent témoigner de la puissance de Dieu et de Sa fidélité tout au long de leur vie, un témoignage qui pourrait marquer toute leur descendance.

Dieu désire que les différentes générations au sein d’une même famille vivent en contact étroit les unes avec les autres, et que les personnes âgées communiquent aux jeunes générations la richesse de leurs expériences. Les plus âgés devraient manifester le fruit de l’Esprit dans leur vie afin de pouvoir inspirer les plus jeunes par le bon témoignage qu’ils rendent. Et aux générations plus jeunes, Dieu  demande de traiter les personnes âgées avec beaucoup d’égards et de respect (Proverbes 23 : 22).

Proverbes 23 : 22 « 22Ecoute ton père, lui qui t’a engendré, Et ne méprise pas ta mère, quand elle est devenue vieille. » LSG

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