Pour la femme qui souhaite se marier
Elle ne doit pas rechercher un mari par tous les moyens, mais faire confiance à Dieu qui, en Son temps, la présentera à celui qu’Il a préparé pour elle. Dans cette attente, elle prie pour ce conjoint qu’elle ne connaît pas encore, afin que Dieu forme en lui le caractère de Christ et qu’il parvienne à l’état « d’homme fait », à la mesure de la stature parfaite de Jésus-Christ.
C’est à l’homme qu’il appartiendra de faire la démarche auprès d’elle. Même si Dieu donne en premier à la femme une conviction quant au choix de son futur conjoint, elle gardera cette révélation dans le secret de son cœur et, dans une attente patiente, priera pour que la volonté de Dieu s’accomplisse. Elle ne devra pas déclarer à l’élu de son cœur son amour, ni lui faire des avances, encore moins le demander en mariage.
L’homme s’entretiendra avec ses parents parce que la femme est sous leur autorité jusqu’à ce qu’elle se marie, même si elle ne vit plus sous leur toit. C’est une marque de respect envers Dieu, envers les parents, mais aussi à l’égard de sa future femme. La bénédiction de Dieu repose sur les enfants qui honorent leurs parents.
Pour l’homme qui souhaite se marier
Le choix d’une épouse est certainement la décision la plus importante pour un homme, après celle de suivre Jésus-Christ, les deux décisions étant censées être irrévocables et des engagements pour la vie. C’est pourquoi la décision de se marier ne peut être prise sur un coup de tête, ni sur la seule base des sentiments.
L’homme qui se sent prêt à fonder un foyer doit demander à Dieu, dans la prière, de lui préparer sa future épouse : une femme de valeur, selon le cœur de Dieu, qui lui correspondra. Le Seigneur connaît parfaitement, et même mieux que l’homme lui-même, ses besoins et ce qui est meilleur pour lui.
C’est Dieu Seul qui révèle au cœur de l’homme cette épouse. Aucune prophétie directive concernant le choix de son conjoint ne doit être acceptée, d’où qu’elle provienne. Seule une prophétie venant en confirmation de ce que Dieu a déjà déposé dans le cœur du principal intéressé pourra être prise en considération.
Épouser un enfant de Dieu
Le patriarche Abraham avait dit à son serviteur :
Genèse 24 : 2-3 « 2Mets, je te prie, ta main sous ma cuisse; 3et je te ferai jurer par l’Éternel, le Dieu du ciel et le Dieu de la terre, de ne pas prendre pour mon fils une femme parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j’habite. » LSG
Il y attacha une telle importance qu’il fit jurer son serviteur, par serment, de respecter cet ordre. Des siècles plus tard, l’apôtre Paul aussi écrira aux Corinthiens de se marier à qui ils veulent, à une seule condition :
1 Corinthiens 7:39 «39seulement, que ce soit dans le Seigneur. »
Paul exhortait les croyants à ne pas se mettre sous un “joug mal assorti”, en se mariant avec des incrédules (2 Corinthiens 6 : 14-15)
2 Corinthiens 6:14-15 «14Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres? 15Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle? » LSG
Aux yeux de Dieu, le mariage entre un véritable Chrétien et un païen n’est pas selon Lui, mais une désobéissance; et celui qui y consent doit s’attendre à connaître des difficultés dans son foyer, du fait que toute personne qui n’est pas sous l’autorité de Christ est, par nature, esclave d’elle-même, du monde et de Satan qui en est le prince. C’est ainsi que de nombreux foyers naissent, et parfois délibérément, en dehors de la volonté de Dieu.
Le choix de son conjoint devrait toujours se porter sur une personne qui a la crainte de Dieu et qui partage la même foi en Christ. Et si, pour quelque raison que ce soit, la personne avec qui on souhaiterait faire sa vie n’est pas en Christ, il faudra au préalable intercéder en sa faveur auprès du Père, pour qu’elle donne sa vie au Seigneur avant d’envisager d’aller plus loin avec elle.
Il est écrit que le mari non croyant est sanctifié par sa femme croyante, ainsi que leurs enfants (1 Corinthiens 7 : 14).
1 Corinthiens 7 : 14 « 14Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. » LSG
Cela ne veut pas dire que le mari non croyant de cette femme et leurs enfants soient sans péché ! Ils ont juste été mis à part par Dieu, à cause de la présence de la femme croyante dans ce foyer, en attendant qu’eux aussi viennent à Christ.
Les fiançailles
Le temps des fiançailles est le moment approprié pour apprendre à se connaître, en communiquant de cœur à cœur sur tous les sujets qui touchent au couple (le rôle de chacun, les priorités du couple, l’éducation à donner aux enfants, etc.), pour s’assurer que l’on pourra cheminer dans la vie dans l’unité.
Ce temps des fiançailles se vit dans la pureté et la maîtrise de soi, à cause de la crainte de Dieu mais aussi par respect l’un pour l’autre.
Les fiançailles doivent se concevoir comme un engagement solennel, une promesse mutuelle de mariage entre un homme et une femme. Ce serait, par conséquent, une erreur de prendre un tel engagement à la légère !
La corde à trois fils
Lorsqu’un homme et une femme se marient, Dieu est partie prenante dans leur alliance si c’est Lui qui en est l’initiateur.
Le mariage est un engagement devant Dieu, même si les hommes l’ont ramené à une simple dimension relationnelle entre l’homme et la femme, pour leur seule satisfaction physique et émotionnelle.
Dès les premiers chapitres de la Bible, dans le livre de la Genèse plus exactement, nous voyons comment Dieu avait instauré une relation personnelle avec l’homme qu’Il rencontrait tous les jours et avec qui Il parlait régulièrement. Le premier couple était en réalité trinitaire : Adam, Eve et l’Éternel Dieu.
Face aux problèmes et aux tentations qui ne manqueront pas de survenir, un couple qui ne s’appuie pas sur Dieu ne pourra compter que sur lui-même et sur ses propres forces, sans une aide ou une direction divines. Mais lorsque des époux, qui ont fait de Dieu le « troisième fil de la corde », passent par les mêmes épreuves ou vivent des moments de tension au sein de leur couple, Dieu Lui-même va opérer dans leurs cœurs, les apaiser et les restaurer.
C’est le principe de la “corde à trois fils”, qui ne se rompt pas facilement :
Ecclésiaste 4:12 «12Et si quelqu’un est plus fort qu’un seul, les deux peuvent lui résister; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement. » LSG
C’’est toujours une relation trinitaire que Dieu envisage avec tous les couples d’aujourd’hui, le Saint-Esprit « liant » dans une unité profonde les deux conjoints à leur Créateur.
Ce que Dieu demande à la femme
Dans le Nouveau Testament, il est demandé aux maris d’aimer leur épouse, comme Christ a aimé l’Église; et aux épouses de se soumettre à leurs maris et de leur être subordonnées, comme l’Église l’est à Christ :
Éphésiens 5 : 22-24 «22Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; 23car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. 24Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. » LSG
Subordination n’a jamais signifié infériorité. Le Fils, pourtant d’essence divine comme le Père, Lui est soumis :
1 Corinthiens 15 : 28 « 28Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. » LSG
Une femme doit être soumise à son mari. Dieu ne demande pas à l’homme de soumettre sa femme de force; Il veut qu’elle soit soumise de son plein gré à son mari et qu’elle le respecte profondément, mais une telle soumission est impossible sans la révélation du sacrifice de Jésus-Christ. Dieu a établi l’homme comme responsable et chef de sa famille; se soumettre à son mari, c’est en réalité se soumettre à Dieu et accepter d’être attentive à ce que Dieu dit, ou décide, au travers d’un homme qui agit selon la Parole de Dieu. Tout homme qui désire que sa femme lui soit soumise doit lui-même, au préalable, répondre aux attentes de Dieu, à savoir: se soumettre au Seigneur et aimer sa femme comme Christ aime Son Église!
Si une femme Chrétienne marche dans l’obéissance à la Parole de Dieu et que son mari lui demande de faire des choses déshonorantes, honteuses ou contraires à la volonté du Seigneur, elle ne sera pas tenue d’obéir à son mari.
Actes 5 : 29 «29Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. » LSG
Si un mari infidèle rejette sa femme parce qu’elle aime Dieu et choisit de se séparer d’elle, le divorce devient alors possible
1 Corinthiens 7 : 15 «15Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix. » LSG
Qu’est-ce que Dieu demande à l’homme ?
Éphésiens 5 : 25-29 « 25Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, 26afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, 27afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. 28C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. 29Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église. » LSG
L’amour de Christ pour Son Église est un amour qui sanctifie, élève et nourrit à la fois l’âme et l’esprit. L’homme qui marche selon l’Esprit (Galates 5 : 16) sera capable d’aimer sa femme selon le standard de Dieu.
Aimer n’est pas un sentiment qui dépend des mérites de l’épouse. Quel est l’homme qui méritait que Christ meure pour lui ? L’amour du mari pour son épouse est un amour qui se décide, et le mariage un don de soi.
Un mot sur l’autorité au sein du couple : si l’homme n’a pas le caractère d’un chef de famille, sa femme doit l’aider à exercer son autorité, et lui-même doit demander à Dieu de transformer son caractère. Si sa femme, au lieu de l’aider à prendre sa place de chef de famille, le remplace dans cette fonction, ils deviennent tous deux rebelles à la volonté de Dieu et mettent leur foyer en danger. Une telle famille ne pourra pas refléter la gloire de Dieu.
L’intimité sexuelle au sein du couple
La relation sexuelle a plusieurs buts : la procréation, bien entendu, mais bien avant cela l’intimité, la complicité et le plaisir.
Lorsque la relation sexuelle n’est pas licite, les Saintes Écritures parlent de « porneia », mot qui a donné en français “pornographie”. La fornication (la relation sexuelle avant le mariage) et l’adultère (la relation sexuelle avec un partenaire autre que son conjoint) sont condamnés par la Bible, au même titre que toutes les perversions sexuelles.
Le sexe, dans le cadre défini par Dieu qu’est le mariage, est une bonne chose. N’appelons donc jamais « mal » ce que Dieu a créé et appelé Lui-même « bien ». En effet, Dieu est le créateur de la sexualité et elle est, par conséquent, une bonne chose, comme tout ce que Dieu a créé; mais c’est Satan qui l’a ensuite déformée (pornographie, etc.).
Si la Bible n’encourage pas à une sexualité débridée au sein du couple, ce n’est pas pour autant qu’elle en fait un sujet tabou. Les Ecritures en parlent librement et à bon escient. La règle qui prévaut dans le couple marié est de ne pas se priver l’un de l’autre, sauf d’un commun accord
1 Corinthiens 7 : 4-5 «4La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. 5Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. » LSG
Nous ne devons pas léser notre conjoint de rapports sexuels; le faire serait ouvrir la porte à la tentation et serait contraire à la volonté de Dieu.
L’intimité spirituelle au sein du couple
Nous devons, au sein du couple, prier l’un pour l’autre et l’intimité spirituelle s’en trouve renforcée chaque fois que le couple discute des questions d’ordre spirituel. Il s’agit bien de « discuter », d’échanger et pas de « prêcher » son conjoint.
Le premier binôme auquel s’adresse cette merveilleuse promesse de Matthieu 18 : 19-20 est le couple.
Matthieu 18 : 19-20 « 19Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. 20Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » LSG
L’accord, l’harmonie et l’entente au sein du couple sont des préalables à l’exaucement de leurs prières. La prière commune améliore la relation avec Dieu et le sentiment d’intimité spirituelle.
Il faudrait aussi étudier les Saintes Écritures ensemble. Les conjoints qui s’impliquent tous deux dans l’étude de la Bible, ou partagent le fruit de leur étude individuelle, améliorent grandement leur intimité au sein du couple.
C’est une véritable grâce de servir Dieu ensemble. La plupart des couples Chrétiens sont impliqués dans un type de service, mais beaucoup d’entre eux travaillent séparément. Il n’y a rien de mal à cela; toutefois, l’intimité spirituelle s’accroît lorsqu’on arrive à s’impliquer en couple dans un même projet.
Enfin, il serait beau de rêver ensemble car l’intimité spirituelle se nourrit aussi de rêves communs. L’homme et la femme sont appelés à former un “attelage spirituel”, une forteresse de foi que l’ennemi ne pourra pas ébranler.
Christ est notre Époux
Le mariage est une illustration de la relation entre Christ et Son Église (Éphésiens 5 : 31-32).
Éphésiens 5 : 31-32 « 31C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. 32Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église. » LSG
L’union conjugale est à ce point importante à Ses yeux que Dieu l’a choisie pour illustrer la relation entre Son Fils et Son peuple. On pouvait déjà lire, dans l’Ancien Testament, que Dieu Se considérait comme l’Époux d’Israël (Ésaïe 54 : 5).
Esaïe 54 : 5 « 5Car ton créateur est ton époux: L’Éternel des armées est son nom; Et ton rédempteur est le Saint d’Israël: Il se nomme Dieu de toute la terre » LSG
Le but ultime de Dieu, dans la Création, était de donner une épouse, qui serait aussi un vis-à-vis, à Son Fils.
Dans le mariage, comme nous l’avons déjà dit précédemment, il nous faut « quitter ». Pour être l’Épouse que Christ souhaite, il nous faut aussi quitter le monde et ne plus fonctionner de sa vaine manière de vivre.
L’Église est l’Épouse de Christ, qui s’est positionné devant elle pour la racheter du péché et la défendre contre le diable.
Le Nouveau Testament se termine par un soupir qui monte vers le Seigneur Jésus-Christ : « Viens ».
Apocalypse 22 : 17 «17Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. » LSG
Apocalypse 22 : 20 « 20Celui qui atteste ces choses dit: Oui, je viens bientôt. Amen! Viens, Seigneur Jésus! » LSG
L’Église attend que son Époux céleste vienne la chercher, comme cela se faisait déjà à l’époque dans la tradition Juive.
L’Épouse, c’est une Église passionnée pour Christ, celle que le Saint-Esprit prépare pour Sa venue.