Donner la vie est un privilège que Dieu a réservé à l’homme. Le monde céleste, anges et démons, ne produit pas la vie.
Notre histoire ne commence pas à notre naissance
L’histoire de chacun d’entre nous a commencé bien avant notre naissance.
Bien avant notre conception, nous existions déjà dans le cœur de Dieu (Jérémie 1 : 4-5; Psaume 139 : 13-16).
Jérémie 1 : 4-5 «La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots: 5Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations. » LSG
Psaume 139 : 13-16 «13C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère. 14Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. 15Mon corps n’était point caché devant toi, Lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre. 16Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m’étaient destinés, Avant qu’aucun d’eux existât. » LSG
L’Éternel Dieu nous connaît de toute éternité. Et dans les temps qu’Il a Lui-même prévus, Il nous a amenés à l’existence.
Un enfant est un bienfait, une bénédiction
Psaume 127 : 3 : « Voici, des fils sont un héritage de l’Éternel, le fruit des entrailles est une récompense. » LSG
Les enfants sont à la fois un héritage, une récompense et une bénédiction que le Créateur accorde à Ses créatures que nous sommes. Le Chrétien doit prendre cette affirmation comme une vérité fondamentale, qui va déterminer sa relation avec ses enfants. Il nous faut accepter chaque enfant comme un bienfait et non comme un « trouble-fête » dans le monde d’aujourd’hui, où priment la recherche de la satisfaction et de l’épanouissement personnels; et cela, même si l’enfant arrive à un moment que nous considérons comme “inopportun”, sa présence risquant de modifier nos projets.
L’enfant qui est apprécié pourra s’épanouir et, en retour, apprécier ses parents. Celui, au contraire, qui est ignoré aura de la peine à se développer normalement, mais également à respecter ses parents.
Nous sommes habitués à entendre que les enfants sont la fierté de leurs parents. Proverbes 17 : 6 nous apprend aussi que « les pères sont la gloire de leurs enfants »!
Proverbes 17 : 6 «6Les enfants des enfants sont la couronne des vieillards, Et les pères sont la gloire de leurs enfants » LSG
Acceptons l’enfant tel qu’il est
Il y a, chez tout enfant, un besoin d’acceptation. On peut ne pas accepter un enfant à cause de son sexe (on voulait un garçon et on a eu une fille, ou l’inverse), parce qu’il n’a pas été désiré, à cause d’un handicap ou d’un caractère difficile.
Nous devrions nous rappeler que Dieu, Lui, nous a acceptés à travers Son Fils Jésus-Christ, tels que nous étions, en dépit de nos péchés et de nos transgressions.
Le fait que l’enfant se sente accepté et aimé va constituer un “socle affectif” qui permettra un développement harmonieux.
Considérons aussi nos enfants
Un autre besoin essentiel pour l’enfant est celui d’être considéré. L’enfant, très tôt, a besoin de sentir que ses parents savent qu’il est là et qu’il occupe une place importante dans la maison. Cela lui permet de ne pas développer de frustration intérieure.
Les enfants feront toujours en sorte qu’on les remarque, même par des bêtises ou en posant des questions qui peuvent sembler absurdes.
Les enfants qui se développent dans un environnement où ils se sentent considérés, grandissent avec un « réservoir émotionnel » qui se remplit quotidiennement. Ils ont aussi davantage de chances d’être, une fois adultes, émotionnellement stables.
Ne comparons pas les enfants entre eux
Les comparaisons maladroites entre les enfants peuvent créer chez eux un sentiment de rejet. Dans la vision du Père céleste, les parents devraient traiter leurs enfants de façon juste et équitable, sans distinctions entre eux, sans par exemple, en aimer un plus qu’un autre.
C’est l’attachement particulier de Jacob envers Joseph (Genèse 37 : 3) qui lui a créé des problèmes avec ses frères, même si plus tard, Dieu s’est servi de ses épreuves pour élever Joseph.
Genèse 37 : 3-4 « 3Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils, parce qu’il l’avait eu dans sa vieillesse; et il lui fit une tunique de plusieurs couleurs. 4Ses frères virent que leur père l’aimait plus qu’eux tous, et ils le prirent en haine. Ils ne pouvaient lui parler avec amitié. » LSG
Certains parents vont jusqu’à comparer leurs enfants à ceux des voisins, ou à ceux d’autres familles, en vantant ces enfants au détriment des leurs. Certains se disent qu’en agissant ainsi, ils amèneront leurs enfants à mieux se comporter ou à exceller dans certains domaines. En réalité, ils ne vont créer que de la frustration dans le cœur de leurs enfants.
Remettons nos enfants à Dieu
Observer scrupuleusement la Parole de Dieu n’est pas un gage de salut pour nos enfants; leur salut, comme le nôtre d’ailleurs, repose sur la grâce de Dieu et l’action du Saint-Esprit, davantage que sur nos efforts à les amener au Seigneur. Nous avons, néanmoins, une grande responsabilité : celle d’agir avec conscience, d’obéir aux instructions de la Parole au sujet de tout ce qui touche à nos enfants, mais aussi de vivre notre consécration personnelle sous leurs yeux.
En conclusion : les enfants sont un don de Dieu; ils devraient être acceptés comme tel, avec reconnaissance, et être élevés par nos soins pour Celui qui nous les a confiés et à qui ils appartiennent: l’Éternel Dieu.