L’onction de Dieu et la guérison
C’est l’onction de Dieu qui brise le joug (Ésaïe 10 : 27; Actes 10 : 38). On a besoin de cette onction (la graisse d’Ésaïe 10 : 27) pour libérer les gens de la maladie.
Ésaïe 10 : 27 «27En ce jour, son fardeau sera ôté de dessus ton épaule, Et son joug de dessus ton cou; Et la graisse fera éclater le joug. » LSG
Actes 10:38 «38vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. » LSG
La Parole de Dieu est ointe, remplie de la puissance de Dieu pour détruire tout joug, y compris celui de la maladie et de l’infirmité.Et cette onction est libérée chaque fois que l’on agit en conséquence de la Parole ointe de Dieu.
Selon 1 Corinthiens 12 : 7-10, les dons de guérison et les miracles sont des manifestations de l’Esprit de Dieu.
1 Corinthiens 12 : 7-10 «7Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. 8En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; 9à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; 10à un autre, le don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l’interprétation des langues. » LSG
Néanmoins, l’on peut être guéri même lorsque les dons de l’Esprit ne se manifestent pas, par la seule foi dans la Parole de Dieu. Guérisons et miracles peuvent se produire simplement par l’enseignement de la Parole et l’exercice de la foi des individus pour leur propre guérison.
Jésus-Christ Lui-même n’a guéri personne avant d’être oint du Saint-Esprit et de puissance. Et pourtant, Il était tout autant Fils de Dieu à vingt-cinq ans qu’à trente ans, lorsqu’Il débuta Son ministère terrestre. Le Seigneur Jésus n’a pas guéri les malades par une puissance qui Lui était innée, en tant que deuxième Personne de la Trinité. Ce n’est qu’à partir du moment où le Saint-Esprit est descendu sur Lui pour L’oindre que le Seigneur Jésus-Christ a commencé à exercer Son ministère dans la puissance de l’Esprit.
Luc 4 : 1 «1Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l’Esprit dans le désert. » LSG
Luc 4 : 14 «14Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour. » LSG
Lorsqu’Il est venu dans le monde, Jésus s’est dépouillé de Sa puissance et de Sa gloire.
Philippiens 2 : 5-8 « Jésus-Christ, 6lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, 7mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; 8et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » LSG
Jésus a guéri les malades de la même façon que le ferait n’importe lequel de nous aujourd’hui : par l’onction de l’Esprit-Saint ou la manifestation des dons de guérisons. Il n’a jamais exercé Son ministère en tant que Fils de Dieu, mais comme un simple homme oint du Saint-Esprit.
S’Il avait exercé Son ministère sur terre en tant que Fils de Dieu et pas en tant qu’homme, Il n’aurait pas eu besoin d’onction ! La Parole de Dieu dit clairement que Jésus a été oint pour accomplir Son appel sur la terre (Luc 4 : 18).
Luc 4 : 18 «18L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés. » LSG
La force qui était sortie de Jésus, dans Marc 5 : 30, est traduite, dans la version de la Bible King James, par le mot « puissance ». Il était oint de la puissance de guérison.
Marc 5 : 30 «30Jésus connut aussitôt en lui-même qu’une force était sortie de lui; et, se retournant au milieu de la foule, il dit: Qui a touché mes vêtements? » LSG
L’onction est « tangible », c’est-à-dire perceptible au toucher. Quand la femme atteinte d’une perte de sang a touché le vêtement de Jésus, Il a immédiatement su qu’une puissance était sortie de Lui. Selon toute apparence, le vêtement du Seigneur était saturé de la même puissance, ou onction, que Lui-même. Il semblerait que certains tissus, tels des linges, peuvent s’imbiber de la puissance de guérison de Dieu. Et cette puissance (ou onction) de guérison peut ensuite être transmise, ou transférée, de ces tissus vers les corps des malades. L’onction de guérison qui émanait de l’apôtre Paul a, par exemple, transformé de simples mouchoirs en « accumulateurs » de la puissance du Saint-Esprit. Et une fois posés sur des malades, ils libéraient l’onction de guérison qui les guérissait de leurs maladies.
L’onction est aussi mesurable. Élisée, par exemple, a demandé une double portion de l’onction d’Élie
2 Rois 2 : 9 « 9Lorsqu’ils eurent passé, Élie dit à Élisée: Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. Élisée répondit: Qu’il y ait sur moi, je te prie, une double portion de ton esprit! » LSG
Ce même fleuve de guérison – par l’onction, ou la puissance du Saint-Esprit – est toujours disponible aujourd’hui. Mais il y a deux conditions pour la guérison : le niveau de la puissance de guérison transmise par celui qui prie; et le niveau de foi de la personne qui reçoit.
La foi de l’homme et la guérison
La foi active l’onction; c’est par la foi que l’on est guéri.
Jacques 5 : 14-15 «14Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; 15la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. » LSG
On peut prier par la foi et recevoir sa propre guérison; Jacques nous dit qu’on peut aussi appeler les anciens de l’église pour qu’ils prient. On peut, troisièmement, bénéficier du ministère de quelqu’un dont l’onction est tangible, comme l’était celle du Seigneur Jésus-Christ.
La foi de la femme guérie de la perte de sang (Marc 5 : 27) est venue de ce qu’elle a entendu sur Jésus; car la foi vient de ce qu’on entend (Romains 10 : 17).
Marc 5 : 27 «27Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la foule par derrière, et toucha son vêtement. » LSG
Romains 10:17 «17Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. » LSG
Lorsque nous voulons nous aussi toucher le Seigneur, nous devons L’approcher par la foi. C’est à cause de sa foi que cette femme s’est appropriée sa guérison. C’était la volonté du Seigneur qu’elle soit guérie, mais ce n’est pas Lui qui a initié cette guérison, mais c’est la femme elle-même. Cette puissance de guérison est toujours disponible et nous pouvons initier la guérison nous-mêmes, par la foi.
Marc 6 : 1-7 nous montre comment l’incrédulité peut entraver la guérison. Et quelle fut la réponse de Jésus à cette incrédulité ? La réponse se trouve au verset 6 : Il enseigna, puis envoya les Douze.
Les gens ont besoin d’être enseignés pour avoir la foi; d’être enseignés que c’est la volonté de Dieu qu’ils soient guéris.
Marc 6 : 5-7 « 5Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit. 6Et il s’étonnait de leur incrédulité. Jésus parcourait les villages d’alentour, en enseignant. 7Alors il appela les douze, et il commença à les envoyer deux à deux, en leur donnant pouvoir sur les esprits impurs. » LSG
La guérison fonctionne par la foi, dans une atmosphère de foi.
Dans Marc 8 : 22-26, Jésus est à Bethsaida, dans Sa patrie, et Il va y guérir un aveugle. Pour cela, Il emmena l’homme en dehors du village car dans le village, il n’y avait que de l’incrédulité. Le Seigneur dut même s’y prendre à deux fois pour guérir l’aveugle parce que l’incrédulité avait freiné sa guérison. Et que fit Jésus, après l’avoir guéri ? Il lui demanda de ne plus rentrer dans le village, de ne plus retourner dans cette terre d’incrédulité.
Marc 8 : 22-26 «22Ils se rendirent à Bethsaïda; et on amena vers Jésus un aveugle, qu’on le pria de toucher. 23Il prit l’aveugle par la main, et le conduisit hors du village; puis il lui mit de la salive sur les yeux, lui imposa les mains, et lui demanda s’il voyait quelque chose. 24Il regarda, et dit: J’aperçois les hommes, mais j’en vois comme des arbres, et qui marchent. 25Jésus lui mit de nouveau les mains sur les yeux; et, quand l’aveugle regarda fixement, il fut guéri, et vit tout distinctement. 26Alors Jésus le renvoya dans sa maison, en disant: N’entre pas au village. » LSG
Dans Luc 8 : 49-56, les gens pleuraient et se moquaient. Jésus amena avec Lui uniquement trois personnes solides dans la foi, en plus des parents de l’enfant car ce sont eux qui en étaient responsables.
Luc 8 : 49-56 «49Comme il parlait encore, survint de chez le chef de la synagogue quelqu’un disant: Ta fille est morte; n’importune pas le maître. 50Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue: Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée. 51Lorsqu’il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d’entrer avec lui, si ce n’est à Pierre, à Jean et à Jacques, et au père et à la mère de l’enfant. 52Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit: Ne pleurez pas; elle n’est pas morte, mais elle dort. 53Et ils se moquaient de lui, sachant qu’elle était morte. 54Mais il la saisit par la main, et dit d’une voix forte: Enfant, lève-toi. 55Et son esprit revint en elle, et à l’instant elle se leva; et Jésus ordonna qu’on lui donnât à manger. » LSG
La puissance de Dieu doit rencontrer la foi de la personne qui souhaite la manifester. L’acceptation mentale de la puissance de guérison de Dieu n’est pas suffisante; nous devons développer une foi en Dieu personnelle et active pour notre propre guérison.
Remarquez que Jésus n’a jamais renvoyé une personne « à vide », sous prétexte qu’elle manquait de foi. Des personnes sont venues à Lui avec des degrés de foi très variables et Jésus les a toutes accueillies; Il a toujours encouragé leur foi et les a guéries.
Ne pas avoir foi dans sa propre foi, mais en ce que Jésus dit
Beaucoup sondent en eux-mêmes pour savoir s’ils ont assez de foi en eux pour accomplir un miracle. La question n’est pas d’avoir foi dans sa propre foi, mais dans ce que Jésus dit qu’Il est. Car Jésus-Christ est le seul qui a pleinement satisfait aux exigences de Dieu, Il a payé le prix et obtenu la rédemption de l’humanité, allant jusqu’à devenir malédiction pour elle. Il est aussi Celui qui a vaincu la mort. Sa foi et Sa fidélité ont été victorieuses. Venons plutôt à Lui avec la foi dont nous disposons et c’est Lui qui produira le résultat.
La Bible dit, à nous aussi, dans Matthieu 10 :7-8 :
«7Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est proche. 8Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » LSG
Cela est tout simplement impossible si l’on considère que c’est à nous de le faire avec nos propres moyens. En réalité, c’est entièrement la tâche de Jésus; c’est Lui qui se charge de tout, en opérant en nous et à travers nous.
C’est Jésus, et non la foi du malade, qui guérit; mais Jésus a besoin de notre foi pour agir
Ce qui empêche le plus les gens de recevoir leur guérison, c’est qu’ils ne sont pas convaincus que ce soit la volonté de Dieu de les guérir. Dieu est omnipotent et Tout-puissant, mais Il ne peut faire que ce qu’une personne Lui permet de faire dans sa vie.
La guérison divine s’approprie par la foi. Elle est un moyen d’accéder aux grâces de Dieu. Et parce qu’il est question des grâces de Dieu, nos performances n’ont aucune importance. La guérison repose entièrement sur la performance accomplie par Jésus-Christ et le prix qu’Il a dû payer. Si la guérison dépendait de nos performances, alors Christ serait mort en vain.
Notre foi nous met directement entre les mains du Dieu qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons (Éphésiens 3 : 20).
Éphésiens 3:20 20Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons. »LSG
La différence entre la réalité et la vérité
Il y a une différence entre la réalité et la vérité. Même si les faits – la maladie, etc. – sont en soi une réalité, il en existe une autre bien plus grande : la vérité. Les gens ont tendance à garder leurs yeux fixés sur les faits. La maladie est le fait, mais la vérité est que Jésus-Christ est Celui qui guérit.
Lorsque nous nous plaignons d’un problème et que nous l’exaltons d’une certaine manière, nous sommes, sans nous en rendre compte, en train de prophétiser des paroles négatives sur notre propre vie. Nous devons apprendre à fixer nos yeux sur la Vérité – Jésus-Christ – car les faits, les circonstances changent là où la vérité, elle, demeure inébranlable. Fixons nos yeux sur Celui qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » et demeurons dans l’action de grâces.
Jean 14 : 6 «6Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » LSG